Parfois, certaines choses de la vie attendent un déclic. Pour ma part, j’ai pris le temps de profiter de ma maternité, de la vie avec ma toute petite. Je ne me suis mise aucune pression pour retrouver la forme, surtout après une césarienne. J’ai pris les jours comme ils venaient, j’ai mangé ce que j’ai pu, quand j’en avais envie, j’ai relégué la balance dans le placard de la salle de bain.
Et puis, chemin faisant, l’envie de rentrer dans mes vêtements d’avant s’est faite de plus en plus pressante. Il y avait bien sûr le poids de la grossesse, mais aussi de mon traitement pendant celle-ci (la cortisone ne pardonne pas !), la PMA, les fausses couches et la nourriture doudou… et puis, j’aime bien mangé, disons-le. Il y a aussi le manque d’activité physique, car ce n’est pas évident quand on a 3 enfants, dont un qu’on garde à temps plein, et un mari qui travaille beaucoup. Evidemment qu’on préfère passer du temps ensemble que d’aller courir en plein hiver anglais.
Après les fêtes, j’ai senti clairement que j’étais mal à l’aise dans mon corps. J’avais envie de me débarrasser de ce morceau de gras débordant du jean, de retrouver mes muscles, mais pas que. De trouver du temps pour faire des choses pour moi, pour me sentir autre chose que mère, et surtout que maman au foyer, puisque c’est ce que je suis depuis la naissance de Junon. Non pas que ce statut me déplaît, mais je voudrais qu’il me laisse un peu de place pour être autre chose aussi.
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