Une fois n’est pas coutume, nous avions choisi 2 tenues assorties. La grande briefait la petite en lui disant « alors n’oublie pas si tu as envie de faire pipi tu vas voir Monique et tu lui demandes d’aller aux toilettes ! ». Bizarrement, la grande appréhendait plus que la petite et sur le pas de la porte, elle n’en menait pas large, ma grande, pour sa dernière année de maternelle.
Le 13 juillet, c’était ton dernier jour. Tu es entrée à la crèche à 6 mois, tu en ressors à 3 ans et 4 mois pile, grandie, épanouie.
Ma toute-petite entre en maternelle ! mon bébé, ma douce, le sale caractère de la maison devient grand. Déjà 3 ans depuis mars, et bientôt le cartable sur le dos, pour sa toute première d’une longue série de rentrées scolaires.
Je n’aime pas trop être prise au dépourvu, alors je prévois, voire j’achète déjà l’indispensable, pour que début septembre, elle parte à l’école fière et fin prête !
Jeudi, elle a fait sa 2ème rentrée, et je l’ai trouvée bien grande à côté des tout-petits dont elle faisait partie l’an dernier, à peine plus grand que sa soeur qui reste encore à la crèche. Elle avait un pas assurée avec son petit sac dans lequel j’avais préparé son goûter et son doudou en cas de chagrin. Pas de tenue, on a juste choisi de jolis vêtements d’été, il faut dire qu’avec 28 degrés, on se croyait encore en vacances.
Tu avais le sourire, que tu étais fière, ma grande fille !
ça y est ! Ma Moutarde n’est plus une toute petite, elle a fait sa dernière journée en Petite Section ce jeudi (oui l’école finissait ce jour là… je m’en suis rendue compte en parlant avec la maîtresse le soir-même… la honte). Je suis assez émue de savoir qu’elle a fini son année avec Monique qui ne sera plus jamais sa maîtresse, mais très probablement celle de sa soeur dans 1 an.
J’avoue admirer énormément l’institutrice de ma fille. Elle est douce, patiente et tous les enfants lui obéissent au doigt et à l’oeil tout en l’adorant absolument. Elle s’occupe depuis 30 ans environ de la trentaine d’élèves de Petite Section de notre minuscule école de quartier où règne une bonne ambiance et une forte mixité sociale. J’admire cette femme qui s’est engagée dans un enseignement catholique alors que cela est (trop) souvent décrié et que les professeurs de ces écoles sont moins payés que ceux du public (justice, je crie ton nom). En tant que catholique, je suis aussi heureuse qu’elle apprenne à ma fille les valeurs de notre religion.
