Vous vous en souvenez peut-être, mon premier séjour à la maternité fut difficile. Notamment en raison d’une promesse non tenue de la part des équipes de cette maternité très réputée de l’Est parisien.
Si vous me suivez depuis quelques temps, vous n’êtes pas sans savoir que nous avons laissé Moutarde quelques jours pour un weekend en amoureux à Istanbul. Cet été, nous avons fait plus fort: 15 jours sans bébé. Non pas pour partir en vacances mais car nous retournions au travail, après 3 semaines de vacances. Nous avions alors estimé que notre fille serait bien mieux avec ses grands-parents maternels, ravis de la pouponner, plutôt qu’à la crèche de regroupement, où les conditions ne sont pas forcément optimales, puisqu’il ne s’agit pas de sa crèche habituelle.
Ma petite Moutarde, si dégourdie soit-elle, a un petit défaut. Ce n’est pas un bébé très téméraire. Elle est même très prudente, et ne se lance pas à l’aveugle, avant d’être sûre de maîtriser la situation. C’est le cas pour la marche. Elle est très efficace dans son 4 pattes, tient très bien debout, mais n’ose pas encore se lancer pour marcher seule.
Du coup, j’ai tout de même commencé à me poser la question des chaussures, ne voulant tout de même pas laisser ma fille faire la « va-nu-pieds » lors de ses débuts de bipède !
Il y a quelques jours, La Perchée a posé sur Twitter une question rhétorique qui a éveillé des choses en moi.
Comment font les gens qui n’ont pas de SOEURS ? ♥ ♥
— La perchée (@LaPerchee) June 14, 2013
Je ne m’interroge pas souvent sur ma condition d’enfant unique. Je la cache plutôt. Dans notre société, on attribue aux enfants uniques des défauts. Nous sommes forcément capricieux, mal élevés, supportant mal la contrariété, pourris gâtés… On ne nous attribue aucune qualité non plus.
Je dois bien l’avouer, je cours toujours après le temps. Qui dit pas de temps dit je n’ai pas encore eu la possibilité de me pencher sur la question du PREMIER cadeau de la PREMIERE fête des pères de l’homme.
J’ai tout de même quelques idées: