A l’heure où j’écris cet article, je suis à 4 jours de ma date prévue d’accouchement. 4 JOURS. Très objectivement, je n’ai jamais envisagé d’arriver au terme de ma grossesse, car, bêtement, je me suis dis que pour un second bébé, on accouchait plus tôt (la grosse blague donc).
Objectivement, je suis en grande forme, je n’ai pas de souci pour marcher, je me porte bien, il fait beau, je profite des derniers instants pour prendre des cafés en terrasse avec les copines, pour aller au cinéma… mais j’en ai marre ! je veux voir la bouille de mon tout-petit, savoir s’il portera son joli prénom de fille ou de garçon, le présenter à sa grande soeur. Bref, je veux accoucher naturellement, sans être déclenchée comme pour Moutarde.
J’ai donc à peu près testé toutes les méthodes plus ou moins extravagantes pour aider à l’accouchement (sans succès au jour où j’écris ses lignes).

Quand j’étais enceinte de Moutarde, j’ai effectué tout mon suivi avec des sages-femmes, dans ma maternité. Quand ma fille est née, j’ai été « accouchée » par 2 sages-femmes. Aujourd’hui, enceinte de mon second enfant, j’ai choisi d’être suivie par une seule et unique sage-femme, attachée à ma maternité, dans son cabine. Ce n’est pourtant pas une profession que je connais très bien. Je ne l’ai jamais envisagée pour moi, je n’ai pas d’amies qui l’exerce. Pourtant, le peu de choses que je lis dans la presse, ou sur internet, sur leur combat actuel, me fait ressentir un profond sentiment d’injustice.