Je vous ai d’abord parlé de la cuisine romaine, vous connaissez mon sens des priorités. Aujourd’hui, je vous parle de la Rome de nos livres de latin (si toi aussi tu sais ce qu’est le Gason Morisset tape dans tes mains !), la Rome qu’on a vu bien souvent dans les peplums, la Rome antique. Je dois dire que j’aime beaucoup l’univers du monde romain. J’ai adoré toutes les visites du sud de la France avec notamment le théâtre antique d’Orange, le pont du Gard ou bien l’incroyable musée archéologique d’Arles. Je n’avais pourtant pas beaucoup d’attentes à Rome de ce côté-là, j’étais obnubilée par ma visite du Vatican (que je vous raconte prochainement). Pourtant, j’ai vraiment été frappée par la splendeur des vestiges, et surtout par leur taille. On pense avoir déjà vu de grandes ruines romaines, on n’a rien vu avant de venir à Rome.
A presque 3,6 kg à la naissance, je n’aurais jamais cru que ma jolie Chevelue serait destinée à être un mini bébé. Joufflue, elle l’est restée un certain temps et pourtant, au fil des semaines, des mois, sa prise de poids était dans la norme basse, voire un peu en dessous. Cela n’a jamais inquiété les médecins, mais moi sa maman, j’ai fait de son alimentation une obsession. Mon bébé était peu demandeur de tétées et je stressais. Plus tard, quand elle s’est sevrée , et même avant d’ailleurs quand elle a été diversifiée, je stressais sur son apport en protéines, en matière grasse, en légumes, en féculents… son alimentation est devenu un vrai facteur anxiogène. Ma fille est d’ailleurs devenue ce qu’on appelle un enfant « difficile ». Au fur et à mesure, j’ai trouvé des « clés »: du goût, des morceaux, voilà ce qui lui plaisait. Pourtant ma fille est restée petite.
Cela fait très longtemps que Moutarde est attirée par les chevaux. Depuis environ 1 an, c’est même devenu son animal fétiche, devant chats, chiens, lapins… elle a tout naturellement commencé à faire de petites promenades en poney dans le parc Monceau, ce qui la mettait littéralement en transe.
Lorsque j’ai appris qu’elle n’aurait pas école le mercredi, j’ai décidé de l’inscrire à une activité extra-scolaire et mon choix s’est naturellement porté vers le baby poney car je savais que cela lui plairait énormément.
Comme tous les parents, je n’ai pas choisi de me retrouver maman de 2 petites filles. Je suis ravie de ce que la nature nous a offert et je me complais totalement dans ce rôle de maman « en rose ». Sauf que la vie, la société, est remplie d’injustices notamment contre les femmes dont j’ai moi-même été victime.et que du coup je me pose souvent la question fatidique: comment élever mes filles pour qu’elles soient conscience de leur identité biologique sans que cela leur porte préjudice?
Ma toute petite a eu 3 ans le 11 août. Une petite grande, une grande encore toute petite, qui nous raconte sa vie, invente de belles histoires, bute sur les R, câline son papa et m’assène des « maman, arrêteee de me toucher » quand je veux l’embrasser.
Tu as donc eu 3 ans. Nous avons été ensemble faire des courses même si je l’admets, j’avais déjà acheté bien des choses toute seule. Tu as choisi un tee-shirt avec un chaton et un bébé labrador ainsi qu’un legging rose avec des coeurs pailletés. D’un ton si sûr, tu m’as dit « CA ! je veux CA! ». J’ai obéi. Hier, tu as pourtant mis sans réticence la tenue que je t’avais choisie. Tu as mis ton petit sac à dos, dans lequel nous avions glissé ton doudou et une tétine pour la sieste.