Comment peut-on les aimer encore plus?

Pas mal de choses ont changé depuis ma fausse couche et ses complications. Une chose m’a en tout cas frappé: j’ai l’impression un peu bête d’avoir trouvé dans cette épreuve une sorte de réserve d’amour supplémentaire pour mes enfants. Comme si cela était possible, d’aimer encore plus les 2 personnes que j’aime le plus sur toute cette terre, la chair de ma chair, les expressions de leur père, mes boucles, leurs caractères.

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Mon corps, ma tête et moi…

Ma fausse couche aura eu au moins un impact positif sur ma vie: celui de me faire prendre conscience de la connexion entre mon corps et mon esprit.

Cela peut paraître bête, dit comme cela, mais j’ai le sentiment qu’avant, mon corps et moi, nous étions 2 copains qui cohabitions. Je ne prends pas spécialement soin de mon corps, je ne suis pas mal dans ma peau et j’ai la chance jusqu’à présent d’avoir toujours été en bonne santé. Mon reflet dans la glace n’était pas forcément en adéquation avec l’image que j’avais de moi mais objectivement je m’en accommodais. D’ailleurs, les cernes ou les kilos en trop ne comptent pas vraiment pour moi qui suit plutôt de nature joyeuse et épanouie.

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Tirer un trait et tout recommencer

Moi qui publie des billets ici à un rythme presque quotidien, j’ai ressenti le besoin de faire un break. Difficile de digérer non pas la fausse couche en elle-même mais les complications, et le fait que tout cela s’éternise. Et puis, je crois que mon corps a décidé pour moi.

Après ce billet, j’ai décidé de prendre rendez-vous avec la chirurgienne, qui devait m’opérer rapidement. J’étais bien, j’avais hâte d’en finir. Finalement, quelques jours plus tard, une complication, plus sérieuse cette fois est intervenue: je file aux urgences où j’attends 3 heures… pour que le médecin décide de me faire passer au bloc en pleine nuit à peine 10 minutes après m’avoir (enfin) prise en charge. J’étais toute seule dans cet hôpital parisien, je trouvais tout sale et sordide mais je n’ai pas eu peur, j’ai même ressenti un espèce de sentiment de sérénité à l’idée d’enfin pouvoir tourner la page. 

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Quand la fausse couche s’éternise…

2017, on avait dit que tu serais belle. Que tu effacerais 2016. Qu’on repartait sur un nouveau pied, de nouveaux projets. Cependant, je crois que ces temps-ci, la vie a décidé de nous jouer des tours, d’aller systématiquement à l’encontre de ma volonté.

En Novembre, on apprenait à l’échographie que notre petit embryon était déjà mort depuis 5 semaines, alors que j’étais à 11 semaines de grossesse. Le choc. Je n’avais absolument aucun signe de fausse couche, rien. Compte tenu de la taille, la gynécologue me propose de prendre des médicaments censés provoquer la fausse couche. Je passe 24 heures à pleurer et dans la nuit, je prends les médicaments. Puis une 2ème dose 24 heures plus tard… Il aura fallu 3 doses et 5 jours pour qu’enfin le médicament fonctionne, dans la violence la plus totale, je crois que je n’étais pas prête à un effondrement si abrupt de ma grossesse, ou en tout cas de ce qui en restait… Le contrôle est bon, il reste un petit débris (quel horrible mot pour parler d’un morceau de ma grossesse) qui devrait partir avec les règles.

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