Mon bras de fer du quotidien, les repas

La relation de la Chevelue avec la nourriture a toujours été plus ou moins compliquée. Même au sein, j’avais une petite fille qui mangeait peu. Aujourd’hui, elle a toujours le même tempérament et ce n’est pas facile à supporter. Je n’ai pas une enfant qui aime manger. Ou plutôt, si, j’ai une enfant qui aime manger mais ce qu’elle veut. Elle ne goûte même pas les plats qu’on lui prépare s’ils ne trouvent pas grâce à ses yeux. C’est très frustrant pour moi de jeter des assiettes presque pleines, de préparer de bons repas maison qu’elle ne touche pas.

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Et si elle restait toujours petite?

A presque 3,6 kg à la naissance, je n’aurais jamais cru que ma jolie Chevelue serait destinée à être un mini bébé. Joufflue, elle l’est restée un certain temps et pourtant, au fil des semaines, des mois, sa prise de poids était dans la norme basse, voire un peu en dessous. Cela n’a jamais inquiété les médecins, mais moi sa maman, j’ai fait de son alimentation une obsession. Mon bébé était peu demandeur de tétées et je stressais. Plus tard, quand elle s’est sevrée , et même avant d’ailleurs quand elle a été diversifiée, je stressais sur son apport en protéines, en matière grasse, en légumes, en féculents… son alimentation est devenu un vrai facteur anxiogène. Ma fille est d’ailleurs devenue ce qu’on appelle un enfant « difficile ». Au fur et à mesure, j’ai trouvé des « clés »: du goût, des morceaux, voilà ce qui lui plaisait. Pourtant ma fille est restée petite.

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