En temps normal je n’aime pas trop le foot. Je ne suis ni les résultats des clubs français, ni les compétitions internationales. Pourtant, je garde dans mes souvenirs l’année 98, celle de mes 17 ans, comme une année magique, des semaines où le temps semblait figé autour d’une équipe, d’un collectif. Nous retenions tous notre souffle pendant les matchs, jeunes et vieux, on croyait tous à cette équipe, et à leur volonté, et la nôtre, comme étant la plus forte. Je me souviens de la fête sur les Champs Elysées, de cette joie collective immense. J’étais là et je crois que ces moments, mes seuls moments de foot, je ne les oublierai jamais tant ils sont forts.