Moi qui publie des billets ici à un rythme presque quotidien, j’ai ressenti le besoin de faire un break. Difficile de digérer non pas la fausse couche en elle-même mais les complications, et le fait que tout cela s’éternise. Et puis, je crois que mon corps a décidé pour moi.
Après ce billet, j’ai décidé de prendre rendez-vous avec la chirurgienne, qui devait m’opérer rapidement. J’étais bien, j’avais hâte d’en finir. Finalement, quelques jours plus tard, une complication, plus sérieuse cette fois est intervenue: je file aux urgences où j’attends 3 heures… pour que le médecin décide de me faire passer au bloc en pleine nuit à peine 10 minutes après m’avoir (enfin) prise en charge. J’étais toute seule dans cet hôpital parisien, je trouvais tout sale et sordide mais je n’ai pas eu peur, j’ai même ressenti un espèce de sentiment de sérénité à l’idée d’enfin pouvoir tourner la page.