Je suis une femme. Je suis mère de 2 filles. Je suis au quotidien inquiète pour leur avenir. Je leur dis chaque jour qu’elles sont fortes, intelligentes, courageuses, qu’elles peuvent tout faire comme les garçons, du foot si elles le veulent mais aussi de la danse, que leur horizon n’est pas limité par ce que la société leur dit de faire. C’est important pour moi que plus tard, elles puissent s’épanouir dans ce qui leur plaît avant tout. C’est important pour moi que les femmes continuent à lutter pour faire avancer les causes qui les touchent avant tout.
Alors, aujourd’hui, pour cette journée internationale des droits des femmes 2018, j’ai eu envie de vous parler de femmes inspirantes ou d’associations qui se battent pour des causes féminines ou touchant essentiellement les femmes. Parce que se battre pour l’égalité salariale, c’est bien, mais (malheureusement), il y a tant de causes à faire avancer. Pour nos filles, pour nous aussi
Tout d’abord, une cause qui me touche personnellement. J’ai vécu dans les 18 derniers mois 4 fausses couches, dont une très récemment et suite à un processus de PMA. Qu’on soit homme ou femme d’ailleurs, c’est un deuil dont on ne sort jamais indemne. L’association Agapa, que je connais bien, propose un accueil bienveillant aux femmes et aux hommes touchés par tous les deuils de grossesse: fausse couche, IVG, mort utero. J’y ai toujours trouvé une oreille respectueuse, encore une fois bienveillante et surtout pas larmoyante. L’association est entièrement gérée par des bénévoles et aident de nombreuses femmes, de nombreux couples, en France, que ce soit à travers des groupes de parole, des cafés-rencontres mais aussi un accompagnement individuel. Il est important pour moi que la parole se libère autour des fausses couches, un vrai deuil à faire pour l’immense majorité des femmes touchées, mais aussi autour de l’infertilité secondaire.
L’endométriose est une maladie féminine chronique. Elles touchent beaucoup de femmes de mon entourage et est malheureuse une cause d’infertilité mais aussi de grandes souffrances physiques et psychologiques méconnue du grand public (et également de nombreux professionnels de santé !). On le sait, les maladies qui touchent les femmes sont « moins intéressantes ». Il y a moins de recherche médicale, moins de médiatisation. L’association Info Endométriose, créée en 2015, s’est fixée pour mission de sensibiliser le grand public à cette maladie encore trop méconnue, à tel point qu’il faut parfois 10 ans pour poser un diagnostique, alors que pourtant on estime à 10% le nombre de femmes touchées par cette maladie, dont on ne guérit pas, il faut le rappeler.
Connaissez-vous Linor Abargil? Peut-être avez vous entendu ce nom puisqu’il s’agit de la gagnante du titre de Miss World 1998. Ce qu’on sait moins, c’est que Linor a subit un viol seulement quelques semaines avant son élection. Aujourd’hui agée de 38 ans, Linor s’est donnée pour mission de lutter contre les violences sexuelles commises partout dans le monde, à travers son mouvement #IAmBrave. Son histoire a donné lieu à un documentaire disponible sur Netflix, Brave Miss World. Aujourd’hui, le mouvement est en marche, et pas seulement avec #metoo. Pour les francophones, la page Facebook de Brave Miss World France propose de continuer le combat, pour aider les survivantes et que la parole se libère pour les victimes et celles que le mouvement permettra d’éviter par la prise de conscience.
Je sais que parmi mon lectorat, il y a essentiellement des femmes. Alors, aujourd’hui, comme tous les autres jours, soyons fortes, courageuses et fières de nous !
Solution : S’agissant du pourvoi incident du laboratoire, dont l’examen préalable s’est avéré nécessaire, la Cour de cassation le rejette, aux termes d’une motivation tout à fait classique fondée en substance sur le pouvoir souverain des juges du fond en matière d’appréciation des éléments de preuve de l’imputabilité des dommages au DES : « qu’ayant souverainement retenu, par motifs propres et adoptés, en se fondant sur les conclusions d’un rapport d’expertise judiciaire, que les anomalies du col et de la cavité utérine observées chez Mme Y… sont liées de façon certaine et exclusive à son exposition au DES, le lien entre l’insuffisance ovarienne et cette exposition étant discuté mais les anomalies morphologiques étant impliquées de façon certaine dans la genèse plurifactorielle de la stérilité de Mme Y…, la cour d’appel a pu en déduire, sans inverser la charge de la preuve, que l’exposition de Mme Y… au DES était la cause de son infertilité ».
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