Cette enfant qui ne mange pas

Certains enfants sont gourmands, d’autres rechignent à goûter quoi que ce soit, et refusent même parfois leurs aliments préférés. Avec Moutarde, on a de la chance. Elle a toujours eu un estomac solide (pas l’ombre d’un RGO !) et a toujours adoré manger, d’ailleurs il n’est pas rare que lors de la transmission quotidienne, le personnel de la crèche me dise qu’elle a repris 2 fois de tout… si elle a bien sûr des aliments qu’elle n’aime pas (comme les carottes par exemple ou les fromages), elle est très facile de ce côté-là…

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Moutarde, toujours un crouton à la main !

Alors pourquoi cet article? parce que cette enfant qui ne mangeait pas, c’est moi. Et je m’en souviens encore très bien. Mes parents répètent à qui veut bien l’entendre que j’ai mangé au biberon jusqu’à l’âge avancé de 5 ou 6 ans, que je vomissais le moindre morceau, ma mère avait d’ailleurs investi dans un Thermomix qui a survécu 30 ans !

Je crois que mes parents devaient être désemparés devant ce bébé puis cette petite fille qui refusait de s’alimenter. De mon côté, je me souviens de longues après-midis chez mes grands-parents, où je devais rester à table jusqu’à ce que mon assiette soit finie. Je me souviens du dégoût éprouvé lorsqu’on me forçait à finir mon assiette, alors que rien ne passait, et que je finissais souvent par vomir. Je me souviens du manque d’appétit éprouvé devant les plats, du dégoût absolu de certaines textures qui restent toujours en moi ou bien des stratégies du culpabilisation mises en place pour me forcer. Quelques anecdotes m’ont particulièrement marquées, comme le fait de devoir ingurgiter du melon tous les midis lors des vacances d’été chez mes grands-parents. J’éprouve depuis une aversion toute particulière pour cet aliment, dont la simple odeur me porte au coeur. Je revois aussi très distinctement l’article de journal, accompagné d’une photo, que mes parents avaient scotché au dessus de la table de la cuisine. On y voyait des petits enfants africains, le ventre gonflé, le corps décharné. Je ne comprenais pas bien en quoi me nourrir allait changer quelque chose à leur sort et je trouvais cette tentative d’intimidation assez grotesque.

Aujourd’hui je vais bien merci. Je mange de tout (sauf du melon !). Je goûte les aliments inconnus, je suis devenue gourmande, j’ai même quelques kilos en trop. Je cuisine, je vais au restaurant. Je suis NORMALE.

Qu’est-ce qui m’a poussé à ne pas manger pendant si longtemps? je ne sais pas et je ne peux pas l’expliquer. Est-ce que les réactions de mon entourage ont affecté ma relation avec la nourriture? très certainement. C’est pour cette raison que j’écris ce billet. Je suis, 32 ans et des brouettes plus tard, votre enfant qui refuse son assiette. Je suis là pour vous dire que je vais bien, merci, et que j’ai tiré de ces souvenirs des convictions concernant l’alimentation de mes enfants.

Forcer ne sert à rien !

C’est même contre-productif. Les aliments qu’on m’a le plus forcé à manger sont ceux qui me répugnent le plus aujourd’hui. Et surtout, je suis convaincue que le repas doit être un moment d’échanges et de convivialité. Forcer un enfant va générer de la frustration, voire de la colère, et du stress de tous les côtés. Au final, tout le monde en sort malheureux inutilement.

Proposer de goûter !

C’est un principe que j’applique avec ma fille. Je lui propose de goûter les aliments. Je peux même lui proposer plusieurs fois un aliment qu’elle a déjà refusé. Généralement, si elle n’aime pas, elle goûte mais refuse ensuite. Je n’insiste pas. Elle peut refuser plusieurs fois un aliment puis finir par aimer. Je suis convaincue qu’il faut goûter au moins 3 fois un produit pour savoir si on aime ou pas.

Il y a aussi le problème des textures. Je suis sûre que pour ma part celles-ci sont responsables d’une grande partie du dégoût que me provoquait certains aliments. Par exemple, je déteste encore aujourd’hui les yaourts aux fruits avec des morceaux. Du coup, si un aliment ne plaît pas sous une forme, il peut plaire sous une autre ! cela vaut la peine d’essayer !

Ne pas devenir complaisant !

Pour autant, je me refuse de composer les repas en fonction des goûts de ma fille. Oui, elle aime les pâtes mais ce n’est pas pour ça qu’elle en aura à tous les repas. En tant que parents, nous nous devons de proposer des repas équilibrés, même si cela veut dire avoir un enfant qui ne finit pas son assiette.

Si Moutarde refuse un plat, parce qu’elle n’aime pas, ou tout simplement parce qu’elle n’a pas faim, je ne remplace pas celui-ci par un autre. Je considère qu’elle n’a pas faim et qu’elle mangera mieux au repas suivant.

Un temps pour tout !

Je me refuse à jouer à des jeux pour faire manger ma fille (faire l’avion, chanter une chanson…). Soit elle mange, soit elle n’a pas faim. Le repas ne doit pas être basé sur un principe qui, au final, s’assimile à du chantage !

Donner de l’autonomie !

J’ai remarqué que, si Moutarde mange seule depuis quelques temps, elle est arrivée dans une phase où elle REFUSE de se nourrir si elle ne le fait pas seule. Je me suis donc armée de patience (et d’une bonne éponge) et je la laisse faire au maximum. Elle est d’autant plus fière d’elle et mange encore mieux !

Les repas se déroulent à table !

C’est idiot mais je pense que, pour manger, il faut se mettre dans l’état d’esprit. Il y a donc un espace dédié aux repas, et c’est à table et pas ailleurs !

Et vous, quels sont vos principes à table avec les enfants?

16 Comments

  1. Corinne (Couleur Café) 26 février 2014

    C’est important pour moi de lire ton article. Ma fille, qui a toujours été assez gourmande, refuse depuis quelques semaines de manger, et tu as entièrement raison, forcer ne sert à rien, sinon à provoquer des choses encore plus graves. Au début, je m’arrachais les cheveux pour trouvr ce qui lui plaît, maintenant je laisse faire. Depuis quelques jours, elle demande de plus en plus à manger et « picore » ici et là. J’ai décidé de m’armer de patience plutôt que de chercher à tout prix à la faire manger.

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  2. sixinthecity 26 février 2014

    super billet !
    cela permet de relativiser !!! avec ma petite quatrième je me prends BEAUCOUP moins la tête: elle se porte bien, son appétit varie en fonction des repas et franchement je fais au feeling ! 🙂

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  3. Catwoman 26 février 2014

    Sans aller à me nourrir au biberon jusqu’à 5 ou 6 ans, je mangeais très mal petite. J’ai fait un bloquage avec les morceaux. Je n’ai pas eu droit aux culpabilisations ou aux grands-parents qui me coinçaient à table une après midi entière (au contraire, apparemment, elle me mixait le tout dès que mes parents tournaient le dos, ce qui n’est guère mieux …). Mais ce ne fut pas triste !

    Aujourd’hui, j’ai de la chance : 2 mômes qui mangent bien même si l’ainée est une peu plus « pénible » que son frère sur le plan de la nourriture. Mais, comme toi, nous ne composons pas les repas uniquement en fonction de ce qu’elle aime (sauf cas exceptionnels où on n’a pas envie de se prendre la tête), on a mangé à table, tous ensemble dès qu’ils ont commencé la diversification et pas le droit de jouer ….

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  4. Amandine Mumandnurse 26 février 2014

    En effet petite ça ne devait pas être facile! J’applique les mêmes principes que toi avec Ptit chat et pour l’instant ça se passe très bien 😉 Biz

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  5. Juliette 26 février 2014

    Bonjour !
    Moi aussi j’ai été cette enfant compliquée pour la nourriture… Mes parents ont essayé plusieurs méthodes : L’assiette non finie redonnée au gouter et au diner (que je ne mangeais pas, je supporte plus facilement la faim que le fait de me forcer) la privation de dessert si l’assiette n’est pas finie (reflexe que j’ai encore gardé) la culpabilisation (pire que tout, ca me nouait le ventre, je mangeais encore moins) …
    C’est vers l’age de 14/15 ans que j’ai compris que manger était tout de meme un moyen de s’integrer dans la société, de ne pas se justifier tout le temps, ou d’essayer de prouver que je n’étais pas anorexique… donc j’ai des combines : ne pas petit dejeuner, ne pas grignoter, froler la crise d’hypoglycémie pour pouvoir manger un peu mieux le midi. Quand les aliments ne passent plus, les avaler avec de l’eau comme on avale un comprimé. Les repas avec des personnes que je ne connaissais pas trop étaient une véritable corvée.
    Puis adulte j’ai compris. Non je m’etais jusque la adapté aux autres, ils devraient alors s’adapter à moi. Je mange très peu et alors… je vais très bien, je n’ai aucune carence, j’ai juste un appetit fragile, à la moindre contrariété je mange trèèèès peu, mais je vais bien. Non je ne suis pas anorexique, non la nourriture ne me dégoute pas (sauf les yaourts avec des morceaux… beuurk) J’adore grignoter, me faire une enorme raclette ou une orgie de crèpes.
    J’ai un ptit chou de 18 mois qui mange trèèès bien, ca me fait vraiment bizarre, mais je m’adapte..
    Franchement les enfants ne se laissent pas mourir de faim. Pour moi manger est une corvée, et je ne veux pas transmettre ca à mon enfant, j’en ai suffisamment bavé plus jeune. Laissez vos enfants manger comme ils le souhaitent, parlez en avec eux, dites leur que certaines personnes peuvent avoir de la peine si ils ne mangent pas le plat préparé pour eux, donc on goute par politesse, mais on ne se force pas à en vomir. Prenez leur défense aussi, ils ne mangent pas mais ils vont bien, ils grignotent et ca leur suffit, ils sont suivis par leur pédiatre et tout va bien. On s’apercoit très tot qu’on est pas dans la norme et un soutien des parents, c’est l’idéal pour ne pas se dégouter des repas. Oh et faites les cuisiner aussi, ca aide beaucoup…

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  6. Astrid 26 février 2014

    Pareil ici je ne me prends plus la tête mais j’essaye quand même de faire manger des fruits à mon ainée qui a des pb intestinaux (glam non?) mais je ne me bats pas et je ne force pas!
    je ne mangeais rien jusqu’à 5 ans non plus… et ajd tout va aussi très bien! 😉

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  7. Mmembis 26 février 2014

    Au début de la diversification, j’ai constaté que les refus de ma fille était simplement liés… à nous : elle mangeait très bien à la crèche, rien avec nous. Elle nous recrachait tout au visage et tous les soirs on nous disait « quel appétit »!
    J’ai commencé à le prendre pour moi… moi qui pelais les légumes bios avec dévotion, les faisais cuire doucement dans le Nutribaby flambant neuf demandé sur la liste de naissance, moi qui écumais les sites internet à la recherche de LA recette qui changerait la donne.
    Un jour, j’ai pris sur moi et demandé à la cuisinière de la crèche de me donner une portion de la fameuse purée qui régalait tant ma fille. Le lendemain, la mort dans l’âme, je lui ai servi en admettant une bonne fois pour toutes qu’elle n’aimait pas ma cuisine, et que je ne vivais que la première étape d’une difficile relation mère-fille à base de « la maman de machine elle est mieux sapée » ou « mamie elle fait mieux à manger »…
    Et bien elle a tout recraché. C’était bien nous qu’elle testait, et aucun de nous n’a fauté. Aujourd’hui, même si elle mange seule et que ça peut être source de conflits, aucun souci avec la nourriture, au contraire. Ma mère a croisé la cuisinière hier qui s’est émerveillée de l’appétit de cet enfant qui avale tout, du cornichon aux lentilles en passant par le roquefort. Seul rejet à ce jour : le chocolat OO.,

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  8. alice 26 février 2014

    Je compatis pour ton enfance, j’ai connu la même chose (les images de famine, les heures passées seule devant mon assiette, les cris et tout). Pourtant, si je mangeais lentement et peu, je n’avais pas autant de troubles que toi. Il y avait juste des aliments qui me déplaisaient. Mais ma mère était dans la fixation « il faut tout manger de tout et finir son assiette ». Elle n’a jamais été vraiment à l’écoute de ce que j’aimais moi. Son autorité devait passer même par l’assiette. Aujourd’hui, j’ai encore beaucoup de mal à trouver un bon équilibre alimentaire, je commence tout juste à prendre du plaisir à cuisiner depuis que je suis maman.
    Avec mon enfant, j’ai adopté les mêmes principes que toi. L’éducation alimentaire passe par le plaisir. On a parfaitement le droit de ne pas aimer certains aliments ou d’avoir des goûts différents de ses parents. Il faut accompagner l’enfant dans cet apprentissage pas toujours facile, mais je reste convaincue que la force n’aide en rien et peut avoir des conséquences même à l’âge adulte.

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  9. Liveanneso 26 février 2014

    Tiens c’est marrant, j’avais complètement oublié que j’avais été difficile petite (plus personne pour me le rappeler) ton article vient de remettre dedans. J’ai eu de la chance on ne m’a jamais trop forcé et puis ça a fini par passer. Mais c’est vrai qu’avec ma fille j’étais stressée dès qu’elle ne mangait plus bien. Bon en fait elle nous testait et tout à fini par rentrer dans l’ordre, maintenant c’est un petit ogre ! Merci en tout cas ça m’a permis de faire le liens entre mon enfance et le stress que peut provoquer le manque d’appétit chez ma fille.

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  10. LMO 26 février 2014

    Je me retrouve totalement dans ton récit, j’étais également une petite fille qui refusait de manger… Et j’ai été bien traumatisée par certaines tentatives de gens (bien cons) qui voulaient me forcer à manger (genre en me faisant avaler de la danette au chocolat en même temps que la viande que je n’avais pas terminé de mâcher…)
    Mouflette était également une petite fille qui ne mangeait rien, c’est très déstabilisant, mais j’ai lâché prise, au final c’était une petite fille avec un très faible appétit mais en parfaite santé. Elle est aujourd’hui adolescente, elle mange de tout (moi aussi!), a un appétit bien plus conséquent, et tout va bien…
    MissCouette est une ogresse sur pattes, elle, franchement c’est plus reposant, un enfant qui mange bien, c’est rassurant… Mais voilà, chacun est comme il est!

    Bref, bravo pour cet article! 🙂

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  11. Crevette d'ODouce 26 février 2014

    Billet plein de sagesse 🙂 Ayant deux Crevettes totalement opposées (« nutritionnellement » parlant) à la maison, j’ai lu cet article avec attention.
    Cela m’a voulu beaucoup de soucis pour Grande Crevette mais nous avons eu la chance d’être bien entourés, médecins, personnel de crèche.
    Et en appliquant tout ce que tu décris on appréhende plus sereinement le temps du repas.
    Ne pas forcer – proposer – goûter sont les clés de la réussite 😉

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  12. Marlène 26 février 2014

    Je suis en plein dedans avec mon Boubou qui, pourtant grand gourmand d’habitude, ne mange que de très petites quantités depuis quelques temps…Comme tout parent, je suis assez désemparée, j’en ai même pleuré (pas devant lui). Mais même si c’est dur de voir son petit refuser un plat (qu’il aime en plus), je ne le force pas (non pas sans une boule au ventre) et je me dit que ça passera. Par contre, sans le vouloir, je suis tombé dans le « truc » de chanter pour qu’il mange plus facilement…Mais c’est pas à tous les coups!

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  13. Marie 26 février 2014

    J’ai été également cette enfant qui ne mange pas. Pas un morceau avant l’âge de 7 ans, uniquement de la purée et des yaourts… etc. Aujourd’hui je vais très bien et je mange de tout… Mais je suis devenue la maman d’un enfant qui ne mange pas. Cela m’a permis de comprendre pourquoi je ne mangeais pas à son âge (parce que la science a fait des progrès et qu’aujourd’hui il y a des mots pour expliquer ce mal ;-)). On parle de trouble de l’oralité. C’est assez courant, cela passe avec l’âge tout seul le plus souvent et c’est souvent génétique (un parent ou grand-parent en a généralement souffert). C’est l’incapacité pour certains enfants à manger des morceaux ou certaines textures car cela provoque des nausées et vomissements. Ceci dit, c’est épuisant d’être la maman d’un enfant ainsi… Même si avoir été cet enfant aide à prendre les choses avec philosophie ;-).

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  14. Vérod 26 février 2014

    pour dénoter … moi je suis dans le cas inverse … Celui de la maman dont les jumelles de 2 ans et demi peinent encore à manger ….
    Je précise que ce n’est pas passager, elles n’ont jamais aimé manger.

    Honnêtement, il est très facile de dire qu’il faut laisser faire l’enfant. Sur un ou deux repas, on arrive à gérer mais sur plus longtemps je vous promet que c’est très très difficile en tant que parents de voir que son enfant ne mange pas, refuse ce que vous avez mis tant (et temps) de coeur à préparer …. pour au final tout vomir …..
    Et le pire, c’est le discours, « un enfant ne se laisse jamais mourir de faim ». Mourir peut être … mais ne pas beaucoup manger ça oui …
    C’est dur, quand vous voyez autour de vous des enfants qui mangent sans problèmes, pour qui le repas est une joie …
    Dur de voir son enfant de 6 mois vomir la compote qu’il vient de manger parce que vous arrivez devant lui (sans même lui proposer) avec un biberon de lait.
    Encore aujourd’hui, je cherche des astuces pour attirer mes filles à table …. Comme « viens choisir ton assiette » …. Parfois ca passe, mais pas toujours ….4 fois par jour, c’est juste très très lourd !!!
    J’ai découvert il y a peu les symptômes de l’enfant hyper nauséux. Ca rejoint les troubles de l’oralité dont parle Marie au dessus. Même si ces troubles se sont bien atténués, je regrette que mes filles n’aient pas pu profiter de ce diagnostic avant car ca m’aurait vraiment aidé … au moins à me sentir un peu moins coupable.

    Tout ca pour dire, que oui si votre enfant mangeait bien avant et que du jour au lendemain ca se complique, forcer ne sert à rien
    Si vous vivez « l’enfer » des biberons recrachés, repas vomis de facon régulière, pensez à ces troubles de l’oralité, une rééducation orthophonique peut éventuellement se faire.

    Je suis actuellement enceinte du n°3. Je prie pour qu’il soit en bonne santé ET surtout qu’il ait bon appétit …. J’ai aussi presque envie de l’allaiter pour que le rapport au repas soit différent …. A voir !

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  15. jelydragon 26 février 2014

    Mon petit garçon de 3 ans mangeait de tout jusqu’à il y a quelques mois et puis petit à petit il s’est mis à devenir très difficile, si on l’écoutait ce serait pâtes à tous les repas. Au départ je me suis inquiétée, j’ai essayé de le forcer, de négocier, voir de punir, rien n’y a fait, il est du genre tétu et j’ai détesté faire ça, parce que les repas se finissait trop souvent dans les cris et les pleurs, ce n’était pas du tout la solution. Alors j’ai tout simplement lâché prise, il va bien, il est en forme, sa courbe de poids est bonne, il a déjà mangé de tout avant, donc je me dis que ça finira par revenir… Du coup je fais exactement comme toi à présent, plus de cris, il mange ou pas tant pis, mais pas de menu adapté pour lui, mais il adore le fromage, les yaourts et les fruits, donc de toute façon il ne sors jamais de table le ventre vide.
    Donc ton article me parle beaucoup et me rassure. Merci 🙂

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  16. karenandco 3 mars 2014

    super billet , cela peut aider certaines maman dépitées comme je l ai été pendant des années Carla à maintenant 18 ANS et croyez moi il faut tout planquer , cacher , elle mange de tout ou presque ELLE est très gourmande et en super bonne santé 😉

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