Si je vous dis Alfred de Musset, vous pensez forcément à ces nombreuses pièces de théâtre romantiques que nous avons tous dû étudier à un moment ou à un autre de notre scolarité. En vérité, je connais assez mal Musset. Je crois avoir lu Les caprices de Marianne et Lorenzaccio au collège dans ma jeunesse, mais je m’en souviens peu.
J’ai donc profité de mon abonnement (rappelez-vous, Un Tramway nommé désir) à cet endroit merveilleux qu’est la Comédie Française pour revisiter une pièce classique du Romantisme: On ne badine pas avec l’amour.
Je dois dire que j’ai été agréablement surprise à certains égards, plutôt déçue sur d’autres. D’abord, je découvrais le Théâtre du Vieux Colombier, la seconde salle de la Comédie Française, dont le plafond n’est pas sans me rappeler ces églises aux voûtes « coque de bateau ».
J’ai beaucoup aimé découvrir ce classique du Romantisme. Je pensais que cette pièce était une comédie légère, j’avais bien tort. Non seulement, les thèmes principaux, la difficulté du choix et le fait qu’on ne puisse pas jouer avec les sentiments des autres, en font une pièce diablement contemporaine, mais l’interprétation était excellente. Quoique… je vais modérer mon propos…
En réalité, je trouve les « vieux » acteurs de la Comédie Française assez exceptionnels, d’une justesse incroyable, notamment Roland Bertin qui interprétait le Baron, certains plus jeunes très bons également, comme Loïc Corbery qui interprétait Perdican, en revanche, j’ai souvent beaucoup plus de mal avec les rôles interprétés par les jeunes femmes, souvent surjoués et qui rappellent toujours les ingénues… ce qui me lasse.
J’ai également eu un peu plus de mal avec certains éléments de la mise en scène, je n’ai pas vraiment compris ce qu’apportaient les quelques éléments sixties dans un décor qui restait très classique.
En quelques mots, le Vieux Colombier reste un bel espace qui permet de voir et revoir des classiques et des pièces moins classiques. Et ça tombe bien car les abonnements sont ouverts pour la nouvelle saison!
Programme de la saison 2011- 2012 à la Comédie Française>>
[…] much of everything ». Je l’avais déjà vu interprétée une servante dans On ne badine pas avec l’amour et j’avais déjà parlé d’ailleurs de ma déception quand aux interprétations des […]