J’ai tant de choses à raconter, tant de moments que j’ai eu envie de vous partager, tant de billets en retard. Et puis, j’ai eu aussi tant de rires d’enfants à écouter, de serpents en pâte à modeler à façonner, de fraises tagada à dévorer, de larmes de crocodiles à essuyer. Cet été, j’ai choisi de me poser. Avec les miens, à 4, à 6, à 13 ou même à 20. L’été a été doux, bon, calme. Farniente, famille, amour, surtout l’amour. De ces petites filles que finalement je ne semble voir que pour les moments « dîner, bain, coucher », du Mari qui travaille toujours trop et qui, même en vacances, reste une vraie pile électrique qui m’épate (le mec qui fait 2 fois dans la semaine la montée du mont Ventoux en vélo en enchaînant avec des soirées arrosées, c’est le mien !), de mes parents toujours attentifs à nos besoins et aux enfants, des neveux et des nièces qui pouponnent avec tant de bienveillance nos filles, des amis qui sont là pour débattre jusqu’à tard en écoutant des playlists Deezer un peu trop nostalgiques… Les vacances furent bonnes, mais elles sont passées comme une traînée de poudre et il faut bien revenir à la rentrée, aux courses, à la corbeille de linge, aux fichiers excel, et à tout ce qui fait que les vacances semblent en comparaison si douces.