Il est tard et je la regarde s’endormir, petit ange, à côté de moi dans mon lit. J’écoute chacune des gouttes de pluie frapper les carreaux des fenêtres et j’ai le sentiment que toutes pleurent avec moi et et rendent un peu plus lourd le fardeau de la culpabilité.
Ce soir, tu avais fait une grosse bêtise. Tu étais fatiguée, j’étais excédée, après une journée enfermée, emprisonnée par ce temps de Toussaint. Je t’ai pris par le poignet pour t’emmener sur la marche réfléchir à ton attitude. Tu ne voulais pas, petite fille déterminée. Tu t’es laissée tomber de tout ton poids et ton bras n’a pas pu supporter tes 15 kg. Crac.