Cher cousin Pantalon Rouge,
On ne se connaît que très peu mais tu permets que je te tutoie. Après tout, tu es le cousin germain de mon cher et tendre époux, cousin avec qui tu ne partages qu’un nom de famille. Vois-tu mon mari est un être fin, original et élégant, 3 qualités qui te font cruellement défaut, du moins si j’en crois la mésaventure qui me pousse à écrire en ces lieux un billet si différent des autres.
Je n’avais rien de particulier vis-à-vis de toi. Oui, je savais que tu avais la quarantaine, que tu avais un goût prononcé pour les pantalons en velours rouge, et une jeune concubine répondant au même prénom que moi (oh, ironie je crie ton nom). Nous ne nous fréquentons pas, nos familles réciproques ne sont pas en bons termes, mais nous sommes au courant des naissances et autres évènements de la vie chez les uns et les autres. Tu as reçu un petit email (mais pas un faire-part je te l’accorde) pour la naissance de mes 2 merveilleuses filles.