Pas facile facile de trouver le temps de tout faire quand on est enceinte. Enfin, plutôt quand on est enceinte et qu’on a déjà une Moutarde à la maison qui, à presque 17 mois, a besoin qu’on s’occupe d’elle !
Ces derniers mois, j’ai donc appris à mes dépends qu’il faut savoir lâcher du lest si on veut rester en forme pour le sprint final (et ne pas de retrouver au bord du burn-out alors qu’on a en plus un nouveau-né à gérer !).
J’ai donc adopté de nouvelles règles de vie…
2013, fut une année trépidante ! peut-être moins que 2012 qui avait vu naître notre baby Moutarde et 2014 qui verra la famille s’agrandir, mais elle n’en reste pas moins pour nous une belle année, remplie de projets, de sorties en famille et de petits bonheurs du quotidien.
Ma fille est née en août 2012. Quand je me suis préparée à sa venue au monde, j’ai dit oui à l’allaitement. Sans conviction, ni volonté particulière, juste peut-être celle d’essayer de lui donner le meilleur de moi-même. Je ne connaissais rien en la matière. Je n’ai jamais vu de femme allaitante dans mon entourage proche. Rétrospectivement, c’est peut-être ce défi qui m’a poussé, ça et le personnel de ma maternité. 
Quand j’étais enceinte de Moutarde, j’ai effectué tout mon suivi avec des sages-femmes, dans ma maternité. Quand ma fille est née, j’ai été « accouchée » par 2 sages-femmes. Aujourd’hui, enceinte de mon second enfant, j’ai choisi d’être suivie par une seule et unique sage-femme, attachée à ma maternité, dans son cabine. Ce n’est pourtant pas une profession que je connais très bien. Je ne l’ai jamais envisagée pour moi, je n’ai pas d’amies qui l’exerce. Pourtant, le peu de choses que je lis dans la presse, ou sur internet, sur leur combat actuel, me fait ressentir un profond sentiment d’injustice.