Et si on se décidait à vraiment soutenir l’allaitement?

Cela fait longtemps que je n’ai pas parlé allaitement ici. C’est vrai que le sujet est désormais un peu loin pour moi mais j’apprécie cependant en parler avec d’autres, notamment quand de jeunes mamans viennent me demander des conseils, ce qui arrive très fréquemment. Cependant, j’ai malheureusement lu mercredi une tribune sur le sujet dans un quotidien national et cela a titillé l’allaitante qui sera toujours en moi.

Au-delà du fait qu’il s’agit d’un marronnier lu et relu dans la presse (et dans la blogosphère) féminine, j’ai vraiment du mal à comprendre comment des femmes qui semblent être à la base plutôt dans la tranche CSP+, intelligentes, douées, peuvent perdre tout sens commun quand on parle lactation.

allaitement-5-mois-photo

Car c’est un fait, médical, biologique, appelé le comme vous voulez, le lait maternel humain est la norme biologique pour le bébé humain, tout comme le lait de vache est la norme biologique pour le petit veau. La nature est vraiment bien faite et évidemment, la composition du lait de maman est plus adapté au bébé que le lait de n’importe quelle autre espèce. C’est une réalité scientifique indiscutable, à quel moment peut-on croire que du lait fabriqué par un animal de plus de 500 kg et transformé par l’industrie agro-alimentaire peut-être tout aussi bon que du lait maternel? . C’est d’autant plus vrai dans les pays qui n’ont pas la chance d’avoir une eau propre à la consommation et fort heureusement l’immense majorité des bébés de notre pays n’auront pas de diarrhée mortelle s’ils ne consomment que du lait en poudre, contrairement aux petits d’Afrique ou d’Asie. 

Cela ne veut en aucun cas dire à mon sens que les préparations pour bébé au lait de vache ne sont pas un substitut acceptable. Je suis tout aussi persuadée que le lait infantile permettra au bébé de se développer correctement dans l’immense majorité des cas et je ne peux que le constater chez moi: Moutarde a été allaitée 3 jours et va tout aussi bien que sa soeur, allaitée 16 mois. Elle est beaucoup plus souvent malade mais je ne peux pas affirmer que cela est dû à son non allaitement.

Cependant, dire qu’il ne faut pas dans la presse notamment mettre en avant les bénéfices biologiques de l’allaitement pour ne pas culpabiliser les mères qui ne font pas ce choix là revient à mon sens à dire qu’il ne faut pas dire que le tabac donne le cancer, parce que cela risquerait du culpabiliser les fumeurs (non je ne compare évidemment pas les biberons à un cancer, c’est un exemple de processus de culpabilisation). Les mères qui font le choix de ne pas allaiter ont le droit de savoir la réalité de l’allaitement et du lait maternel, comme on peut également dire que le biberon aura des avantages (comme le fait de pouvoir confier plus facilement son bébé au papa par exemple).

Ce qui me choque également, c’est toute cette énergie pour mettre sur un pied d’égalité l’allaitement et le biberon alors que je trouve qu’il serait plus profitable pour tous d’aider les mères à allaiter et surtout, de normaliser l’allaitement. A titre personnel, je n’ai jamais vécu de réflexion déplacée sur mon non-allaitement. A aucun moment on ne m’a culpabilisé (en revanche, je me suis bien culpabilisée toute seule d’avoir raté mon allaitement). Pour ma seconde fille, allaitée 16 mois, rien n’a été naturel. Je me suis accrochée, j’ai été aidée par des personnes merveilleuses comme Véronique Darmangeat, consultante en lactation qui m’a épaulée pendant ces 16 mois avec une oreille et des mots d’une grande bienveillance. J’ai souffert, j’ai pleuré, et puis j’ai réussi. En revanche, j’ai eu droit à des insultes en allaitant dans un parc alors que ma fille avait un mois. Mon médecin traitant m’a demandé de sevrer ma fille de 3 mois pour soigner une sinusite. A chaque petite difficulté, la solution proposée était le sevrage. Et comme je suis parfois têtue: ma fille a été sevrée sans aucune difficulté ni pleurs quand nous avons été prêtes toutes les deux.

Quand j’ai relu mon billet d’il y a plus de 3 ans sur mon non-allaitement, je me suis aperçue aussi qu’il en ressort une chose essentielle: beaucoup de femmes, moi comprise, on surtout souffert de choisir l’allaitement mais de ne pas être accompagnée correctement dans ce choix. Peut-être qu’au lieu de dépenser de l’énergie, du temps (et de l’argent?) à défendre le droit au biberon, il serait plus indispensable d’encourager la formation d’un personnel médical compétent sur le sujet? De montrer dans notre société, dans nos médias qu’une femme qui donne le sein est normal? Qu’allaiter partout, librement, sans contrainte et sans regard irrespectueux, sans qu’on nous dise que c’est sale/incestueux/pornographique/anormal (choisissez le terme qui vous conviendra) est aussi notre droit et qu’il mérite aussi une pétition?

Les femmes ont bien entendu le droit de choisir, je n’aurais pas participer à des campagnes Nestlé Nidal si je ne croyais pas à cette liberté de choix. Nombreuses sont mes amies qui avaient choisi dès le début de ne pas allaiter. J’ai toujours respecté cette décision, je ne me suis en aucun cas permise de remettre en question leur choix. Je pense cependant que signer une tribune pour dire que dire que l’allaitement ne doit pas être mis en avant pour ne pas culpabiliser celles qui font le choix inverse, c’est comme dire que le ciel est vert: ce n’est pas parce que je le répèterai que cela en fera une réalité. Un choix qui n’appartient qu’à la femme évidemment, puisqu’on peut être une mère aimante et voulant le mieux pour son enfant sans allaiter, mais un choix éclairé à la lumière de la réalité, celle qu’on refuse souvent de montrer pour justement ne pas culpabiliser.

PS: je vous recolle une vieille photo d’allaitement, c’est ma préférée. La Chevelue avait 5 mois, j’en suis tellement fière qu’elle trône dans notre salon, les invités sont prévenus ! 

18 Comments

  1. justineadelidelo 5 février 2016

    Je trouve cela dommage de reprocher à cet article ce qu’il ne dit pas. Je cite

    « Il ne faut ni culpabiliser les adeptes du biberon, ni moquer celles du sein. Toutes se trouvent confrontées au même problème : le jugement d’autrui. Les premières seraient des infanticides en puissance, les secondes des arriérées. Chaque femme mérite un respect égal dans ses choix personnels. Nous demandons simplement de conserver notre droit à décider sans devoir affronter une culpabilisation permanente. » = chaque femme a le droit de faire se quelle veut et qu’on se foutent la paix mutuellement dans les deux camps (oui c’est triste à dire mais il y a les pro-seins et les pro-biberons, deux camps bien distincts)

    Ce que j’ai cru retenir de ton article c’est que si les femmes n’allaitent pas (autant qu’elles le « devraient »?) c’est dû à une désinformation concernant les bienfaits de l’allaitement… Et c’est là où tu te ranges dans un clan. Des femmes peuvent être de n’importe quel milieu social et décider, en parfaite connaissance de cause, comment elles souhaitent nourrir leur enfant, sans recevoir AUCUNE critique (qui se font dans les deux sens, l’ayant vécu).

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    • eofdcjuf 5 février 2016

      Bonjour,

      Je me permets une réponse. Je ne sais pas si tu as lu l’article, mais il est clairement pro biberons (même si pour noyer un peu le truc on dit que celles qui allaitent au sein ne sont pas « arriérées »). Le problème, ce n’est pas de dire que le biberon c’est bien (sur plein d’aspects c’est bien!) mais de dire que c’est aussi bien que l’allaitement et qu’en plus on est culpabilisées si on n’allaite pas.
      D’une part, je pars du principe que si on culpabilise, c’est qu’il y a une raison. J’ai essuyé beaucoup, beaucoup de remarques sur mon allaitement, mais je n’ai jamais culpabilisé puisque j’étais sure de moi.
      Donc, donner le biberon, ce n’est pas un crime ni être une moins bonne mère, moins aimante, loin de là. Mais il ne faut pas nier qu’allaiter c’est mieux point. C’est la science qui le dit, pas celles qui allaitent (bien que l’article essaie de discuter les faits scientifiques). Le fait que j’allaite ne fait absolument pas de moi une meilleure mère. Par ailleurs je suis quelqu’un qui s’énerve facilement et ça me culpabilise (et donc, j’ai tort de m’énerver, même si j’ai parfois de bonnes raisons de le faire etc, j’ai tort point).

      Par ailleurs, je n’ai vraiment pas l’impression que les femmes allaitant au biberons soient pointées du doigt loin de là. C’est plus la norme que d’allaiter. Donc à part débiter des bêtises et attiser encore les conflits sein vs bib (conflit qui n’a aucun intérêt en plus) je ne vois pas oú ça mène!

      Et donc je suis assez d’accord avec l’article, on peut refuser d’allaiter pour plein de bonnes raisons et on en a tout à faut le droit, mais il ne faut pas faire comme si c’était aussi bien, là c’est un leurre pour apaiser sa conscience. D’oú l’intérêt de former le professionnels pour que ce genre d’article n’existe pas puisque ce qui y est dit est faux.

      De toutes façons on est toutes la mauvaise mère d’une autre alors serrons nous les coudes au lieu de s’opposer dans des débats stériles!

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  2. Yeude 5 février 2016

    Je suis bien d’accord avec toi, moi aussi cet article m’a fait tout bizarre… Et puis, j’ai adoré le passage qui dit que pour allaiter longtemps, il faut arrêter de travailler pendant 2 ans… J’ai allaité Lily J pendant 15 mois et j’avais repris une activité professionnelle à plein temps alors qu’elle avait 9 mois, et cela n’a gêné en rien la continuation de l’allaitement… Bref, entre 9 mois et 2 ans, il y a quand même une marge, et je suis sûre que j’aurais pu reprendre plus tôt. Bref, c’est de la désinformation, ni plus ni moins.

    A l’origine, je n’étais pas du tout pro allaitement, au contraire… Et les événements ont fait que j’ai changé d’avis et que c’est même devenu important pour moi, j’avais besoin de naturel après une PMA et un accouchement pathologique. J’ai galéré, j’en ai pleuré, mais une fois les premiers jours passés, ça a été plus facile. C’est une décision que je ne regrette pas une minute. Par contre, on m’a insultée, on m’a dit de rester chez moi, et plus tard on m’a dit que ce n’était pas normal… Heureusement pour l’humanité que des femmes ont allaité pendant des millénaires, parce que si les gens tenaient des discours pareils avant que le lait en poudre soit formulé, on ne serait pas nombreux sur terre.

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  3. mamangeek 5 février 2016

    J’ai aussi vu Véronique Darmangeat et effectivement, elle est super. Ici mon petit prince va avoir 2 mois et il est toujours en mixte. je rame pour avoir assez de lait parce qu’il refuse le sein très souvent. Quand il y a du monde, je n’arrive pas à le lui donner parce qu’il hurle le temps de la mise au sein (le fait que j’angoisse à l’idée qu’il refuse doit jouer !) et il ne supporte pas d’avoir du tissu sur le visage alors les tabliers d’allaitement, j’oublie. Il ne prend que si je suis « tout sein dehors », ce qui est un peu gênant je trouve quand même.

    J’aimerais tellement qu’il s’accroche et que je n’ai plus à jongler avec le tire lait, les compléments, les tisanes etc… Un allaitement foiré pour mon grand et mitigé pour cette deuxieme expérience… Nous n’avons pas prévu de 3ème alors si je n’arrive pas à maintenir un minimum syndical pendant encore quelques semaines voir mois, je vais encore très mal le digérer…

    Comme tu le dis, le lait maternel est la norme biologique. je n’aime pas, mais alors vraiment pas lui donner le lait en poudre… Mon grand l’a eu et va très bien mais je n’aime pas. je n’ai pas la sensation de lui donner le meilleur ! Je tire mon lait pour ce que je peux (120ml max / jour à 2 mois ça fait peu :() et quand il accepte je le laisse au sein autant qu’il veut… J’aime tellement ces moments où il n’y a plus que nous sur terre…<3

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  4. anzil 5 février 2016

    J’ai lu l’article de Libération et franchement je n’ai pas eu l’impression qu’il était pro biberon, c’est juste un article pour dire de ne pas juger les femmes qui n’allaitent pas, je fais parti de ces femmes, en réalité je n’ai pas eu le choix, pour des raisons médicales ne j’ai pas pu allaiter mes filles et j’ai eu le droit à quelques jugements un peu durs à mon égard venant de personnes qui ne connaissaient pas ma situation et c’est blessant… Autour de moi j’ai des amies qui allaitent, d’autres pas, d’autres encore qui n’ont fait que la tétée de bienvenue, chacun fait comme il peut et comme il veut. En effet je pense qu’il est très important que les femmes désirant allaiter bénéficient d’un bon accompagnement mais je trouve qu’il est dommage que les femmes se divisent sur ce sujet.

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  5. Marine 5 février 2016

    Quand je lis  » un choix éclairé « , ça sous-entend quoi ? Que les mamans qui donnent le bib, leur choix n’est pas éclairé parce qu’elles ont été mal informées ou pas aidées ?
    Cet article ne fait que diviser une fois de plus les mamans qui allaitent et celles qui donnent le bib. Cela ne devrait pas être un combat entre les mamans !
    Celles qui ont été choquées par l’article du Libé, je vous invite à le relire car il n’est en rien pro-biberon. Il invite chaque maman à se soutenir entre elles contre les préjugés 😉

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  6. Mamawear 5 février 2016

    j’adore ton article ! J’ai écris plusieurs fois sur mon blog l’importance de soutenir les mamans et c’est réconfortant de le lire ailleurs… Je me retrouve dans votre témoignage 🙂

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    • Nicolle 5 février 2016

      Quel est le nom de ce blog?? Merci

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  7. pitecarotte 5 février 2016

    j »’ai vraiment du mal à comprendre comment des femmes qui semblent être à la base plutôt dans la tranche CSP+, intelligentes, douées, peuvent perdre tout sens commun quand on parle lactation. » : et bien excuses-moi, je ne sais pas si tu es tout ça, mais je ne trouve pas ton sens bien commun non plus, tu as lu l’article de ton œil avec un avis préétabli et tu y a vu ce que tu voulais y voir. Tu prône « un choix éclairé à la lumière de la réalité », mais l’article dénonce comme toi le fait que aujourd’hui la presse ne décrit pas la réalité : utiliser des études pseudo scientifiques pour faire des généralité pro allaitement n’est pas la réalité et est culpabilisant. Je suis entièrement d’accord avec toi sur la conclusion de ton article en plus, il faudrait aider beaucoup plus les mères qui le souhaitent à réussir leur allaitement, mais la forme de ton article (et son début franchement) et l’analyse de l’article de Titiou est plus que condescendant.

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  8. Lili et ses filles 5 février 2016

    Et moi je ne comprends pas pourquoi il faut sans arrêt débattre du fait qu’allaiter c’est normal, c’est une vérité scientifique, un fait, c’est ce qui est prévu par la nature, il n’y a rien de culpabilisant à le rappeler. Choisir de ne pas allaiter, en ayant accès à des informations fiables et juste est un droit, or c’est encore loin d’être le cas tellement on entend de clichés et de contre vérité même parmi le personnel soignant. Et surtout merci de dépassionner le débat et d’arrêter de penser qu’on insinue qu’une maman qui choisit le biberon aime moins son enfant qu’un autre qui choisit d’allaiter. Il n’est pas question d’amour maternel ou de compétences maternelles, juste de rappeler que ALLAITER c’est aussi normal que porter son enfant. Parfois, on ne peut pas et heureusement qu’il existe des solutions alternatives.

    Tout ça pour dire, tu l’auras compris, que je partage grandement ton point de vue 🙂

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  9. Perrine 5 février 2016

    Félicitations et merci et encore merci pour cet article! Je suis une maman allaitante, cela fait plus d’un an maintenant, alors imagine les regards quand je dis que non mon petit bout ne bois pas du lait, il prend le sein! Bref je ne peux qu’être plus d’accord. Alors merci, merci, merci.

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  10. Nicolle 5 février 2016

    Merci pour ce bel article, il est vrai que l’allaitement n’est pas assez « normalisé » alors qu’il le devrait sans pour autant négliger les mamans « biberons »! Laissons nous la possibilité de choisir Et arrêter de faire culpabiliser les femmes allaitantes !!!
    Allaiter est quand même une chose magnifique qui aussi offre un réel lien avec son bébé !!!
    Bonne soirée à vous

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  11. Caroline 6 février 2016

    Je dirais plutôt « Et si on se décidait à privilégier le bien-être et les besoins de chaque maman et de chaque enfant ». J’ai deux jeunes enfants que j’ai allaités parce que c’était la solution qui me semblait la plus naturelle, la plus pratique et la plus économique. Et cet allaitement a pu facilement se prolonger car mes bébés étaient des téteurs actifs, qu’ils profitaient bien de l’allaitement et que ces moments avec mes enfants étaient un plaisir pour moi.

    A chaque reprise de boulot, je suis passée au mixte car ma lactation ne me permettait pas de tirer suffisamment de lait pour toute la journée. Mais, dès que je n’ai plus eu assez de lait pour offrir de vrais tétées à mes enfants, j’ai basculé à 100% sur le biberon, sans état d’âme car l’essentiel pour moi, c’est le bien être de l’enfant.

    Je n’ai jamais eu à justifier mon choix d’allaiter, ni à faire face à des réflexions désagréables dans l’espace public ou dans les restaurants. Je ne dirai pas la même chose de mes amies qui ont fait le choix du biberon ou d’un allaitement très court. Ce virage est très récent mais bien réel. Après des décennies de la promotion du biberon, on « redécouvre » les bienfaits du lait maternel, on découvre que l’allaitement serait un moyen de prévention du cancer du sein et maintenant une certaine pression est mise sur les jeunes mamans pour allaiter.

    Pour moi, il faut arrêter d’opposer le sein et le biberon. La façon la plus adaptée pour nourrir son enfant est celle qui convient le mieux à l’enfant, à la maman et … au papa.

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  12. Rose 6 février 2016

    La tribune de Libération se veut pro choix mais est clairement pro biberon. Les signataires sont des femmes qui ont choisi le biberon (je cite « nous qui avons choisi de donner le biberon  » « je n’ai pas allaité  » pas de « nous femmes dont les choix ont été contesté ». Il en déroule des réalités relayées par une étude et qui les culpabiliseraient (c’est une étude pas une injonction à allaiter) pour parler des allaitant es on serait des femmes au foyer qui laisseraient leur corps à leurs enfants.

    Pour noyer le poisson on dit allaitement au sein ou au biberon ? Qui se dit tient je vais allaiter au biberon . Une simple recherche Google nous éclaire sur la définition d’allaiter.

    Un véritable travail de journalisme aurait voulu qu’on étaye également les difficultés rencontrées par les allaitantes qu’elles semblent ignorer (comme l’existence du tire lait)

    Que les femmes faisant le choix du biberon se reconnaissent tant mieux (ou tant pis il n’est jamais bon de ne pas voir ses choix respectées ) mais cette tribune ne s’adresse pas à moi en tant qu’allaitante et du coup remet une couche à la division biberonnantes /allaitantes (perso comme nombre d’allaitantes le choix des autres m’importe peu. Il m’est même arrivé de regretter mon allaitantement. Ce qui m’importe c’est que le personnel médical soit formé à l’allaitement)

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  13. Hasua 7 février 2016

    Mon choix était fait, je voulais allaiter. Par contre, il est plus qu’urgent que le personnel médical soit mieux formé.
    Certes, on nous dit que c’est bien, mais on doit se démerder pour y arriver, j’ai tenu 1 mois d’allaitement exclusif, puis je tirais mon lait pour lui donner au biberon pour compléter après les tétés car il n’était pas assez efficace et moi, j’étais épuisée pour finir par du lait en poudre pour les 2 mois.
    Et surtout, c’est la seule solution qui m’a été proposée…
    Le biberon et le lait artificiel n’ont pas été voulu mais nécessaire et même si aujourd’hui, je le vis mieux, ça m’a bien fait culpabiliser de lui donner cette poudre.
    Et par contre, en passant au biberon, j’ai été jugée par des pro-allaitantes qui se sont permises de me donner des conseils non-sollicités pour remettre en route mon allaitement.
    Plus de bienveillance et d’informations seraient les bienvenus pour les 2!

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  14. blog maman lille 7 février 2016

    je vais tester ! juste peur de pas y arriver ….

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  15. Sweetlilou 4 juillet 2016

    En plus de créer une relation mère enfant unique, autant sur le plan émotionnel que corporel, le lait maternel reste le liquide nourricier le plus naturel qui soit pour le nourrisson. Il répond parfaitement à ses besoins métaboliques. Ses constituants s’adaptent naturellement aux différentes étapes de la croissance de l’enfant et réduisent de façon significative de nombreuses pathologies pour le nourrisson et la maman sur le long terme. En savoir plus sur:http://allaitement-maternel.confort-domicile.com/

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  16. […] Et si on se décidait à vraiment soutenir l’allaitement ? […]

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