C’est la phrase que je prononce le plus en ce moment je crois, « toutes les deux ». Quand on a une 3 ans et une 20 mois, pas évident de leur apprendre le partage et la vie ensemble. Quand on reçoit un cadeau, ce qui arrive souvent, filles de blogueuse oblige, Moutarde a tendance à se l’approprier immédiatement, « Non Moutarde, c’est pour toutes les deux ». Quand je prépare le dîner et qu’elles voient la casserole mais pas encore les assiettes, « ne vous inquiétez pas c’est pour toutes les deux ». Elles ont beau s’adorer, mes filles ont, comme tous les enfants, un sens aigu de la justice familiale et je dois souvent servir de juge de paix quant à l’attribution des jouets !

La Chevelue a adopté une stratégie différente: quand les filles ont une nouvelle boîte de Playmobil par exemple, elle va se prendre de passion pour l’élément que sa soeur ne voudra pas. Nous leur avons offert une boîte contenant des pandas et une moto avec son motard. Moutarde a tout de suite adopté les pandas, laissant de côté la moto qui fait donc le bonheur de sa soeur !

Toute les deux vaut aussi pour les coups de fil en Facetime aux grands-parents. Pas question que l’une prennent plus de place que l’autre sur l’écran !

Le plus dur reste les moments câlin et particulièrement le matin. Elles veulent toutes les deux mes bras, mais rien que pour elle. Du coup, l’une pleure pendant que l’autre savoure, le câlin groupé résulte en des crises de larmes générales !

Au final, j’avoue que je passe beaucoup de temps à arbitrer et à m’énerver surtout quand l’une s’amuse de voler les jouets de l’autre. J’ai un peu hâte que cette phase leur passe et qu’elles recommencent à être en harmonie, toutes les deux.

La photo d’illustration a été prise un dimanche matin: la biscotte pour toutes les deux devant le Miyazaki, pour toutes les deux.