S’il y a bien un élément omniprésent à Istanbul, c’est l’eau. La géographie de la ville oblige cette proximité avec le Bosphore qui relie la mer Noire et la mère de Marmara. J’ai trouvé aussi très émouvant d’être au milieu de deux continents ! Revenons à notre mer, ou plutôt à nos mers.
Nous voulions à tout prix faire un tour de bateau sur le Bosphore, voire aller sur les Iles des Princes. C’était sans compter sur le 1er mai et le début des manifestations à Istanbul. D’ailleurs, nous avons eu le plus grand mal à quitter le quartier de notre hôtel situé à Beyoglu. En effet, dès le petit matin, chaque rue était bloquée par des barrages de « CRS » turcs, qui attendaient derrière afin de nous empêcher de passer. Nous avons dû mettre une heure afin d’aller de Istiklal (l’équivalent des Champs-Elysées d’Istanbul) à la tour de Galata (située en contrebas de la colline). Il ne nous restait qu’à traverser le pont pour relier le quartier historique et prendre le bateau. C’était sans compter sur la seconde blague du jour, je vous laisse admirer:
Le ou plutôt les ponts étaient tous coupés ! et aucun bâteau ne circulait. Nous avons donc choisi de visiter la seule chose qui était à notre portée, le palais de Dolmabahçe. Ce palais est un exemple criant de décadence. Utilisé du XIXe au début du XXe siècle, il est kitsch à souhait. On ne peut malheureusement pas y prendre de photo en intérieur mais tout y est grand, gros, imposant. Des portes donnent directement sur le Bosphore ce qui permettait de partir directement sur son yacht sans quitter le palais !
Vous l’aurez sans doute compris, ce palais n’est pas du tout ce que j’ai préféré dans Istanbul, mais il reste une visite intéressante si vous passez un long moment dans la ville et que vous avez déjà vu tous les grands classiques.
Nous avons tout de même beaucoup flâné sur les rives du Bosphore. C’est un spectacle assez étonnant, car la vie des stambouliotes semble énormément tournée autour de l’eau.
Par exemple, la pêche est un élément omniprésent. Les hommes sont très nombreux à pêcher, que ce soit sur les rives du Bosphore ou du haut des ponts. On a même vu un guide dans un bateau de tourisme lancer sa canne entre 2 arrêts !
Autre élément plutôt drôle, la présence de ces ballons qui flottent. Les gens paient pour utiliser un pistolet à plomb et les éclater !
Nous avons tout de même pu profiter de notre dernière matinée sur place pour faire une petite virée en bateau d’1h30 sur le Bosphore.
Vous l’aurez compris, cette visite au fil de l’eau reste pour nous un des moments forts de notre voyage. Nous avons vraiment eu le sentiment d’aller à la rencontre d’un endroit mythique et convoité. C’est d’autant plus intéressant que les croisières sont très bon marché (contrairement aux monuments !). Comptez entre 7 TL (moins de 3 €) pour la petite version (1 heure environ) et 25 TL (environ 10 €) pour la version longue (1/2 journée).
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[…] de mes articles. Par exemple, quand il y a quelques mois, quand j’ai publié une série d’articles sur Istanbul, j’ai été déçue de ne jamais être sélectionnée dans la catégorie voyages. […]