Tes petits cheveux volent dans la brise, soulevés par la vitesse du cheval auquel je t’ai attachée. Je ne te lâche pas une seconde, j’ai peur que tu tombes, tu es si fluette. Tu es pourtant bien agrippée, tes petits doigts tiennent la barre de ta monture d’un jour qui inlassablement monte et descend.
Je te mange du regard, toi, ta soeur, sa main sur le cheval d’à côté qui se tend vers la tienne, toi qui préfère saluer ton Papy à chaque passage d’un coucou princier. Je regarde mon bébé presque petite fille qui monte désormais sur les cheveux de bois du parc Monceau. Qui du haut de ses 15 mois est fière comme un pape de faire des activités de grande aux côtés de son modèle, sa soeur.