Vélib’, je t’aime mais je te quitte

Cela fait quelques mois que j’ai sauté le pas du vélo à Paris. La faute à ce ras le bol des transports en commun, toujours bondés ou puants. J’ai retrouvé un confort de vie en n’utilisant qu’au minimum le métro et le bus. La simple piétonne que j’étais ne
s’en rendait pas compte mais un travail assez génial a été fait par la municipalité et les parisiens peuvent dire merci à Bertrand Delanoë pour toutes les pistes cyclables qu’on trouve dans Paris.

Cependant, je sais aussi qu’à Paris, les vols de vélo sont fréquents et je n’ai pas toujours envie de n’utiliser que le vélo, par exemple lorsque je suis avec mes enfants. J’ai donc opté pour une solution en théorie idéale pour moi: le Vélib’.
Sur le papier en tout cas, le système est parfait, je prends mon vélo en borne, je le redepose dans une autre borne pour un coût vraiment modique.
Le système est parfait, en théorie seulement. J’ai choisi le vélo pour ne plus pester et stresser à cause des transports en commun… je me retrouve à râler contre un service laissé à l’abandon !
Les Vélib’s, dans mon quartier, sont aussi rares à trouver qu’un diamant dans la Seine… Enfin… sauf si on saute dessus avant 8 heures du matin. Ils sont tous pris d’assaut par la forte demande et ensuite… personne ne remonte son vélo et Vélib’ n’en remet pas à disposition. Pour moi qui n’ai pas d’horaires de bureau conventionnels, c’est très frustrant de vouloir aller à un rendez-vous à 11 heures, et de ne trouver aucun vélo entre Barbès et Place de Clichy !
Parfois, on trouve UN Vélib’. En général, il y a 3 options:
– la borne est rouge et donc on ne peut pas prendre le vélo.
– quelqu’un a déjà sauté dessus…
– le vélo a un défaut (selle qui ne tient pas, freinage absent !).
Car les Vélib’ ont aussi un grand défaut d’entretien, je crois bien n’avoir JAMAIS utilisé un vélo qui freinait correctement des 2 côtés…
Je suis frustrée de cette situation car faire du Vélib’ à Paris, c’est juste GENIAL. J’adore les pistes cyclables, avoir le vent dans mes cheveux (même si je vais à une allure de mamie), j’adore pouvoir déposer mon Vélib’ dans n’importe quelle borne, et redécouvrir des quartiers de Paris où je ne passais que sous terre. Le sentiment de liberté est total et vraiment grisant.
Alors Vélib’, tu veux bien faire un effort s’il te plaît, pour que je revienne?

4 Comments

  1. Lea 13 septembre 2017

    Après avoir lu ton article, je comprends tout à fait le pourquoi de ce coup de gueule. Je trouve que c’est dommage qu’un moyen de transport aussi intéressant soit laissé à l’abandon.

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  2. Bruno 22 novembre 2017

    AVEC de plus en plus de stations en rénovation ou carrément éteintes, les vélos qui restent étant soit HS soit sur un plot qui ne fonctionne pas, trouver un vélib disponible et arriver à le rendre quand on est arrivé à destination devient un parcours du combattant. je ne sais pas si c’est de la malveillance délibérée de JC Decaux pour se venger d’avoir perdu le marché, mais on peut s’attendre à des désabonnements massifs et à une fuite vers les nouvelles compagnies de vélo en libre service (GooBee.bike, oBike, Indigo Weel, ofo…).

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  3. madame babyliss 7 mars 2018

    vraiment je commence à etre découragé aussi

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  4. […] trop timide à mon goût. J’ai hâte du retour des beaux jours, mais surtout du retour des Velibs qui me manquent terriblement. Je me dis tout le temps que je devrais m’acheter un vélo mais […]

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