Nos mercredis jolis au poney club

Au royaume des guerriers, le plus petit de tous les guerriers s’appelait princesse Pomme de Pin. Et elle attendait son anniversaire avec beaucoup d’impatience.

Elle s’arrangea pour que tout le monde sût exactement ce qu’elle voulait : un grand cheval. Un cheval rapide. Un cheval puissant. Un vrai cheval de guerrier !

Et ses parents firent de leur mieux…

… mais ils tombèrent un peu à côté.

baby-poney-2
Depuis que mon amie des Livres d’Oscar a comparé ma Moutarde à la princesse Pomme de Pin, héroïne du bel album pour enfants La princesse et le poney, je ne peux m’empêcher de voir ma petit fille comme une mini-guerrière sur son destrier du mercredi. 

En 2 mois de baby poney et à raison d’une séance de 30 minutes par semaine, je ne peux que constater les progrès et la prise de confiance de ma Pomme de Pin: elle emmène seule son poney au manège, sait tenir ses rennes, connaît les règles de sécurité élémentaire, sait s’arrêter et tourner. Elle commence à savoir trotter en étant accompagnée et sa tenue est si gracieuse que je ne peux m’empêcher de penser qu’elle était faite pour ça. Ces mercredis au poney club m’emplissent d’une grande joie et d’un sentiment immense de fierté maternelle.

Cette activité extra-scolaire choisie pour remplir les mercredis vides de ma princesse est désormais notre moment à toutes les 2 et source de nouveaux rituels: déjeuner de bon heure parce qu’on doit partir tôt et que la route est bien longue, « réviser » dans le métro, l’accompagner en promenade ou la regarder du haut des gradins, lui lancer des encouragements… toutes ces petites choses qui composent autour de sa passion pour le poney notre journée mère-fille si précieuse. Et ces moments qui la rendent si impatiente de vivre chaque semaine notre journée du mercredi.

baby-poney

7 Comments

  1. parisienneavincennes 9 novembre 2015

    pour les miennes se sera pendant les vacances le poney

    Répondre
    • laura 10 novembre 2015

      c’est une bonne idée, mais la problématique est un peu différente elles sont plus grandes et plus autonomes, nous si elles n’y vont pas régulièrement elles zappent tout.

      Répondre
  2. danslapeaudunefille 9 novembre 2015

    ça se voit qu’elle a l’air HEUREUSE sur son poney !

    Répondre
  3. Fred Ouistiti 9 novembre 2015

    Elle rayonne quand elle est sur Cacahuète <3

    Répondre
  4. laura 10 novembre 2015

    Une guerrière câline heureusement !

    Répondre
  5. Marina H. 19 janvier 2016

    En voilà un sport (qui est aussi un art) très, très, très enrichissant ! Je ne sais pas quel age a votre fille, mais pour ma part, j’ai commencé à 4 ans, je vais sur mes 20 ans aujourd’hui. Je vais donc me permettre de vous donner mes modestes conseils pour que vous soyez une mère avertie comme j’aurai aimé que mes parents soient des parents avertis.

    Déjà, il faut savoir que c’est un sport très prenant et « addictif ». Mais je pense que vous avez prévu cela.
    Je ne sais pas si c’est votre fille qui a choisi de monter à poney comme moi j’ai décidé lorsque j’avais 4 ans, mais si c’est le cas, ça aurait été très frustrant de la priver de cela. Le problème, c’est qu’il s’agit d’un sport qui coûte très, très cher. Je n’ose même pas imaginer combien d’argent mes parents ont dépensé juste pour ça depuis 15 ans…
    Je dis ça car pour mon cas, mes parents étaient très limités financièrement et se sont serrés et resserrés la ceinture pour moi. Quand l’enfant est petit, on peut encore gérer car il lui faut du temps pour apprendre à tenir sur le poney, gérer son poney et évoluer tout seul. Mais quand on grandit et qu’on commence à faire du saut, du cross, à apprendre les techniques de dressage, qu’on passe plus de temps au club avec ses amis, on en veut toujours plus ! Au début ce sont les concours interne (donc qui ont lieu au club entre les cavaliers du club), les stages pendant les vacances. Puis, pour mon cas, c’était la cousine qui a eu son cheval, qui m’a fait rencontré d’autres propriétaires dont un propriétaire d’un poney que j’aurai pu prendre en demi-pension si mes parents en avaient eu les moyens (ce qui n’était pas le cas du tout). Première frustration. Puis le moniteur, nouveau dans le club, qui cherche à former sa petite équipe de compétition et qui te demande de faire parti de son équipe après t’avoir présenté ta future jeune jument de concours… Encore plus cher qu’une petite demi-pension d’un mois : 1000 euros l’année sans compter les concours tous les mois et les championnats de France si t’es qualifié (500 euros l’engagement sans compter les dépenses pour l’hébergement, nourriture etc.)
    Deuxième frustration. Vous me direz, elle pourra attendre de se trouver des jobs d’été et dépenser son argent dans tous ça. Ou bien elle pourra rencontrer comme moi des propriétaires qui cherchent des cavaliers pour monter ses chevaux gratuitement (rare sauf à la campagne). C’est vrai que depuis, j’ai eu ma demi-pension, et je pourrai sortir en concours si je le voulais maintenant. Mais vraiment, c’est sur le moment, quand tu as tes amis avec toi et quand le moniteur te le demande que tu aimerais faire tous ça…
    Quand tu es grand ce n’est pas aussi grandiose et « magique », tu n’es plus « dans l’ambiance » si vous voyez où je veux en venir.
    Voilà, je souhaitais vraiment intervenir pour vous partager mon expérience car si mes parents avaient su tous ça avant que je ne leur demande à 4 ans de faire de l’équitation, j’ose espérer qu’ils ne m’auraient jamais emmené voir ma cousine sur un cheval (là où tout a commencé) et qu’ils m’auraient fait faire un sport assez accessible pour que je puisse m’éviter autant de refus à cause de l’argent.

    Une autre chose qui concerne cette fois-ci la partie « technique » du sport et pour laquelle j’aurai vraiment aimé être avertie étant plus jeune :
    L’équitation d’aujourd’hui a bien changé et les clubs aussi… Beaucoup de moniteurs sont incompétents et l’équitation enseignée dans les clubs est dite « moderne » et ce n’est pas la plus respectueuse du cheval ni la plus adaptée pour le cheval (comme pour le cavalier d’ailleurs).
    Monter dans un club ça passe quand on est petit, mais quand on évolue et qu’on arrive à un niveau galop 4-5, il vaut mieux aller chercher ailleurs…

    Des liens seront plus parlant que mon commentaire (qui est déjà bien trop long) :
    https://lechevalenharmonie.wordpress.com/2013/03/10/dressage-moderne-un-jeu-de-massacre-gerd-heuschmann/
    http://demivolteface.com/2013/09/11/mettre-le-pied-a-letrier-ou-comment-debuter-a-cheval/
    https://isadanne.wordpress.com/

    En tout cas, ce sont des détails à voir quand on est plus grand car c’est bien trop technique quand on a en dessous de 12 ans.
    Tant qu’elle est petite, il vaut mieux qu’elle s’amuse en club et si elle aime vraiment, quand elle sera plus grande, pk pas l’inciter à chercher ailleurs pour un meilleur respect de l’animal d’abord puis pour pouvoir aller plus loin dans la pratique.

    Répondre
  6. […] les mercredis au poney club et les sorties à la ferme pendant les vacances, mes filles ont donc assez peu de contact avec les […]

    Répondre

Répondre à Et si on adoptait un chien? - Paris Pages Blog Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.